Le site d’orpaillage de Minkébé a été le lieu d’évènements ayant provoqué le tollé au sujet des conditions de rapatriement des immigrés clandestins qui y travaillaient. Après le communiqué du ministre gabonais de la Défense nationale qui établi la version officielle des faits, le conseil des ministres, tenu le 14 juin à Libreville, a également assuré que cette opération s’est déroulée «dans le respect des droits de l’Homme». Le gouvernement verrait même d’un bon œil la mise en place d’une enquête internationale sur cette question. Que s’est-il donc passé à Minkébé et en quoi consistait le tollé de la presse camerounaise ?
Contrairement à ce qui a été dit et écrit au sujet de l’intervention de l’armée gabonaise sur le site d’orpaillage de Minkébé dans la province de l’Ogooué-Ivindo (Nord-est), le ministre gabonais de la Défense nationale, Pacôme Ruffin Ondzounga assure, dans un communiqué publié durant le week-end écoulé et publié par les médias de service public, le 14 juin, que «l’évacuation de Minkébé s’est déroulée dans des conditions humanitaires plus que satisfaisantes.»
Le communiqué explique que, sur instruction du ministre de la Défense, une mission conduite par le chef d’Etat-major général des armées s’est rendu, le lundi 30 mai, sur le site de Minkébé pour s’entretenir avec les responsables des communautés vivant sur ledit site en vue de leur annoncer «l’arrêt total des activités (…) fixé au mardi 31 mai 2011 à 16 heures, délais de rigueur.» Les premiers départs, selon le même communiqué, ont été enregistrés le mercredi 1er juin, «par la rivière en direction de Mayebout, étape intermédiaire avant Makokou, et d’autre part par la piste de Djoum, en direction du Cameroun voisin…» Le lendemain, le site de Minkébé était fermé pour tout le monde «en dehors des militaires qui y ont pris leur quartier pour veiller à la sécurité du site.
«Aucun acte de violence, aucune exaction n’ont été commis sur les expulsés. Chaque individu a pu choisir ce qu’il emportait avec lui, avant de quitter sa case. En définitive aucun incident, fut-il mineur n’a été déploré. Face aux allégations tendancieuses de certains médias, le ministère de la Défense nationale tient à opposer un démenti formel aux informations diffusées qui ne reflète en aucun cas la réalité», précise le même communiqué.
Si le ministre de la Défense mentionne dans son communiqué que «4700 autres personnes se répartissant en 14 nationalités» ont été reconduits hors des frontières du Gabon par la piste de Djoum en direction du Cameroun, les autorités de ce pays, relayées par sa presse, établissent à près de 3000, le nombre de personnes délogées, réparties en 11 nationalités diverses.
Consternation et action humanitaire camerounaises
La presse camerounaise établi que ces personnes ont été délogées, manu militari, du site d’orpaillage de Minkébé qui a été concédée à une société occidentale. Ces orpailleurs ont été pourchassés par des «bérets rouges gabonais» qui ont pris le site d’assaut, à bord d’hélicoptères et se sont livrés à des actes d’une violence inouïe, a-t-il été écrit.
La presse camerounaise, qui cite le sous-préfet de Djoum, Jean Lazare Ndongo Ndongo, fait état de quatre morts au moins (dont deux Camerounais), consécutifs à des tortures, des noyades dans un grand cours d’eau ou d’épuisement à la suite d’une longue marche de près de 200 km à pied dans la forêt pour échapper à la furia de la soldatesque gabonaise.
«Parmi les victimes, un jeune homme de 30 ans nommé Laurent Menyengue et un bébé né dans des conditions difficiles en pleine forêt sur le chemin de Djoum. Les bourreaux du jeune camerounais lui ont par ailleurs dessiné la carte du Cameroun sur le dos à l'aide d'un poignard, indique notre source», lisait-on le 13 juin sur le site Internet du quotidien Camerounais "Mutations".
Trois Camerounais et un Nigérien sont actuellement en observation à l'hôpital de district de Djoum, selon un rapport fait aux autorités camerounaises qui mentionne une centaine de blessés. Le Premier ministre camerounais, Philemon Yang, a donné instruction, le 9 juin dernier, à son ministre d'Etat, en charge de l'Administration territoriale et de la Décentralisation, Marafa Hamidou Yaya, de commettre une mission dirigée par le gouverneur de la Région du Sud et de lui faire parvenir de toutes urgence un rapport circonstancié de situation.
Dans le district de Djoum, un comité de crise a procédé au recensement, hébergement, visites médicales, nutrition et acheminement des refoulés vers leurs villages et représentations diplomatiques. Les premiers rapports établis au Cameroun font état de 2 292 refoulés recensés, 1 517 Camerounais, 362 Nigériens, 269 Maliens, 7 Guinéens (Guinée - Conakry), 1 Béninois, 22 Ivoiriens, 80 Burkinabés, 2 Tchadiens, 5 Centrafricains, 19 Sénégalais, 1 Ghanéen. Environ 600 refoulés ont évité les points aménagés pour leur accueil, selon les informations glanées sur de nombreux sites d’information du Cameroun et de bien d’autres pays africains.
Orpailleurs Gabonais dans la dispersion
S’ils ne sont pas aussi alarmistes que les écrits et témoignages recueillis par les médias camerounais, certains Gabonais également expulsés de Minkébé confirment une expulsion pour le moins surprenante et démentent quelque peu les «conditions humanitaires plus que satisfaisantes» indiquées par le ministre de la Défense nationale.
Ouvrier orpailleur pendant 9 ans à Minkébé, Jean-Claude B., joint au téléphone, raconte avec le cycle du langage qui est le sien : «Les bérets noirs étaient d’abord venus nous voir pour nous déloger. Mais ils nous ont dit qu’on devait nous déloger à partir de septembre. Après, nous avons aussi reçu la visite du ministre. Il était venu avec les gens de la société qu’on appelle SISED. Il nous a aussi donné ce délai de septembre. Et maintenant les bérets rouges sont arrivés avec le général. Avec eux il n’y avait pas de délais. C’est comme ça qu’on nous a délogés rapidement. Ils nous ont demandé de fermer les maisons avec nos effets. Donc, nous avons tout laissé à Minkébé et jusqu’alors nous attendons la position que le gouvernement prendra par rapport à notre situation. Nos effets sont restés, nous sommes partis de là-bas sans argent et maintenant nous trainons tous à Makokou.»
Interrogé sur une éventuelle bastonnade d’orpailleurs étrangers, Jean-Claude B. précise, visiblement irrité : «La moitié a été bastonnée. Moi, je ne peux pas dire non. Parce que la façon avec laquelle on nous a rapatrié, c’était fort. On nous a fait monter avec la force sur les pirogues. Les Camerounais, eux, ils partaient par la route où ils sont rentrés au Gabon. D’autres partants étaient malades et la distance était longue. Nous, les Gabonais, même si on n’a pas été torturés, la façon de nous rapatrier était très bizarre. Maintenant le camp est resté rien qu’avec eux. Les effets sont restés dans les maisons. Le camp était très grand, je n’ai pas tout vu. La bastonnade était au niveau de ceux qui faisaient le désordre.»
Plus nerveux, un autre témoin, Médard B. E. qui travaillait à Minkébé depuis 2006, raconte : «Je ne peux pas vous cacher, on était à Minkébé et on a été surpris de voir l’armée nous menacer et nous faire partir de cette façon. Ils étaient violents et on a abandonné tout à Minkébé. C’est la violence qui nous a fait partir de Minkébé. Ils demandaient à chacun sa nationalité et ils ont commencé à frapper les Camerounais. Ils ont aussi frappé des Gabonais qui leur répondaient mal. Je confirme qu’il y a eu des blessés mais je n’ai pas vu de mort et je ne peux pas dire ce que je n’ai pas vu.»
Le Gabon favorable à une enquête internationale
Réuni le 14 juin à Libreville, le conseil des ministres est revenu sur la situation du parc de Minkébé, «caractérisé par l’exploitation illégale de nos gisements d’or, par des personnes vivant en situation irrégulière, qui se sont illustrés en outre, par des actes de braconnage», précise le communiqué final de la réunion.
A cet effet, le conseil des ministres, «qui prend l’opinion nationale et internationale à témoin, indique que les ressortissants des pays amis ayant posé ces actes qui vont à l’encontre de la sécurité nationale, auraient dû faire l’objet de poursuites judiciaires tout comme les nationaux. Cependant, ils été simplement reconduits aux frontières, dans le respect des droits de l’Homme», poursuit le communiqué.
Contrairement aux dires des intéressés, conclu le conseil des ministres, «il n’y a eu ni torture, ni mort d’hommes. Sur cette question, le conseil des ministres n’est pas opposé à ce qu’une enquête internationale soit diligentée sur le déroulement des faits», conclu le conseil des ministres. Le gouvernement gabonais a-t-il reçu un rapport tronqué de l’opération d’évacuation ou les expatriés arrivés au Cameroun ont-ils donné une version hyperbolique de leur évacuation ?
Publié le 15-06-2011 Source : Gaboneco.com Auteur : Gaboneco
http://www.gaboneco.com/show_article.php?IDActu=22726
Friday, 17 June 2011
Gabon : Mort d’hommes dans les cachots de Bitam
La ville de Bitam dans le Nord du Gabon, s’est réveillée le 16 juin avec des rumeurs faisant état de près d’une dizaine de morts dans les cachots de la brigade locale de gendarmerie. Ce qui a battu le rappel du maire, du préfet et du procureur de la République venu d’Oyem, et généré une marche de protestation de la communauté Ouest-africaine de la ville. Le bilan non officiel fait état de trois morts.
Trois personnes sont décédées à Bitam, ville septentrionale de la province du Woleu-Ntem, entre la nuit d’hier et ce jeudi 16 juin 2011, selon des sources concordantes dignes de foi. Dans la matinée, une rumeur s’est répandue faisant état de six ou sept morts et causant aussi bien l’émoi que les commentaires les plus saugrenus dans la ville.
Une source journalistique de la ville indique que suite à un contrôle de routine opéré, il y a trois jours, par la gendarmerie locale, 23 expatriés ont été interpellés pour défaut d’identité. On y dénombrait 19 Maliens, 6 Burkinabè et un Guinéen. Tous ont été entassés dans une cellule que l’on dit être de 5,5 m2.
Selon le journaliste local joint au téléphone, ces personnes étaient «privées d’eau et de nourriture. Ce qui a conduit à leur déshydratation. Les gendarmes de garde n’ont pas tenu compte du martèlement d’alerte auquel ces détenus préventifs se sont livrés durant de longs moments. La situation s’est empirée et a conduit au décès, en cellule, de l’un d’entre eux dont la nationalité n’a pas été communiquée.»
Face à cette situation, les cellules ont été ouvertes et une partie de ces prisonniers temporaires a été conduite dans la nuit, plus précisément à 5h30, au centre médical de Bitam, selon des sources concordantes. «A son arrivée, le médecin a constaté de la diarrhée auprès de certains et de la déshydratation et asthénie, pour les autres», raconte le journaliste local avant d’ajouter : «Deux autres de ces personnes sont décédées dans la journée au centre médical tandis que les autres ont été gardées en observation.»
Le maire de la ville et le préfet de la localité avaient fait le déplacement du centre hospitalier de Bitam ainsi que le Procureur de la République, venu d’Oyem, chef-lieu de la province, pour s’enquérir de la situation.
La nouvelle de ces décès a provoqué une colère sans précédent des ressortissants Ouest-africains de Bitam. Quelques centaines d'entre eux ont organisé spontanément une marche de protestation en direction de la brigade où leurs "frères" ont trouvé la mort. «Nous voulons la vérité», scandaient-ils comme s'ils soupçonnaient les autorités de vouloir cacher le nombre réel de morts.
Un Gabonais, Jean Francois Mve Abessoslo, féru de photographie et de communication, a été arrêté par des gendarmes alors qu'il filmait la manifestation. La marche a été dispersée au niveau de la gendarmerie où ont été observées quelques interpellations de ressortissants Ouest-africains qui ont ensuite été relaxés.
Dans ce contexte, Bitam est restée ville morte toute la journée. De nombreuses sources à Libreville ont indiqué la préparation d’un communique du gouvernement faisant état de la situation.
Publié le 16-06-2011 Source : Gaboneco.com Auteur :
Gaboneco
http://gaboneco.com/show_article.php?IDActu=22745
Trois personnes sont décédées à Bitam, ville septentrionale de la province du Woleu-Ntem, entre la nuit d’hier et ce jeudi 16 juin 2011, selon des sources concordantes dignes de foi. Dans la matinée, une rumeur s’est répandue faisant état de six ou sept morts et causant aussi bien l’émoi que les commentaires les plus saugrenus dans la ville.
Une source journalistique de la ville indique que suite à un contrôle de routine opéré, il y a trois jours, par la gendarmerie locale, 23 expatriés ont été interpellés pour défaut d’identité. On y dénombrait 19 Maliens, 6 Burkinabè et un Guinéen. Tous ont été entassés dans une cellule que l’on dit être de 5,5 m2.
Selon le journaliste local joint au téléphone, ces personnes étaient «privées d’eau et de nourriture. Ce qui a conduit à leur déshydratation. Les gendarmes de garde n’ont pas tenu compte du martèlement d’alerte auquel ces détenus préventifs se sont livrés durant de longs moments. La situation s’est empirée et a conduit au décès, en cellule, de l’un d’entre eux dont la nationalité n’a pas été communiquée.»
Face à cette situation, les cellules ont été ouvertes et une partie de ces prisonniers temporaires a été conduite dans la nuit, plus précisément à 5h30, au centre médical de Bitam, selon des sources concordantes. «A son arrivée, le médecin a constaté de la diarrhée auprès de certains et de la déshydratation et asthénie, pour les autres», raconte le journaliste local avant d’ajouter : «Deux autres de ces personnes sont décédées dans la journée au centre médical tandis que les autres ont été gardées en observation.»
Le maire de la ville et le préfet de la localité avaient fait le déplacement du centre hospitalier de Bitam ainsi que le Procureur de la République, venu d’Oyem, chef-lieu de la province, pour s’enquérir de la situation.
La nouvelle de ces décès a provoqué une colère sans précédent des ressortissants Ouest-africains de Bitam. Quelques centaines d'entre eux ont organisé spontanément une marche de protestation en direction de la brigade où leurs "frères" ont trouvé la mort. «Nous voulons la vérité», scandaient-ils comme s'ils soupçonnaient les autorités de vouloir cacher le nombre réel de morts.
Un Gabonais, Jean Francois Mve Abessoslo, féru de photographie et de communication, a été arrêté par des gendarmes alors qu'il filmait la manifestation. La marche a été dispersée au niveau de la gendarmerie où ont été observées quelques interpellations de ressortissants Ouest-africains qui ont ensuite été relaxés.
Dans ce contexte, Bitam est restée ville morte toute la journée. De nombreuses sources à Libreville ont indiqué la préparation d’un communique du gouvernement faisant état de la situation.
Publié le 16-06-2011 Source : Gaboneco.com Auteur :
Gaboneco
http://gaboneco.com/show_article.php?IDActu=22745
Thursday, 16 June 2011
Abuja bomb blast - Nigeria and Bomb Blast
Nigeria: Two Killed in Abuja Police Headquarters' Bomb Blast
16 June 2011
Two people were reported killed in the suspected bomb blasts that rocked the headquarters of the Nigeria Police Force in Abuja Thursday.
Confirming the incident to reporters in Abuja Thursday , police spokesman, Olusola Amore, said the explosions which rocked the car park of the force happened at about 11 am.
He said the incident affected over 73 vehicles that were burnt beyond recognition while two lives including the suspected bomber and a civil defence staff were lost to the explosion.
Amore said members of the Boko Haram , the islamic fundamentalist group were being suspected as the brains behind the explosions.
He added that "before now the religious sect had threatened to descend on the police and which is what they have done with the bomb blasts".
While emphasising that the police will get to the root of the matter, the police spokesman said the authorities were on top of the matter.
http://allafrica.com/stories/201106160907.html
Nigerian police headquarters bombed
2011-06-16 14:16
Abuja - A powerful bomb blast struck Nigerian police headquarters in the capital Abuja on Thursday, the police and emergency services said, but the number of casualties was not immediately clear.
"The police force headquarters has been bombed, everywhere is bombed," deputy national police spokesperson Yemi Ajayi told AFP.
http://www.news24.com/Africa/News/Nigerian-police-headquarters-bombed-20110616
3 children dead in Nigeria bomb blast
2011-06-16 19:24
Kano - A bomb exploded near a church in northern Nigeria Thursday and killed three children, police said, with Islamic militants blamed for a rash of attacks in the area.
"A bomb went off in a house adjoining Eyn church in the town of Damboa, killing three children playing nearby," Borno state police commissioner Mohammed Jinjiri Abubabakar told AFP.
Damboa is about 80km south of the Borno state capital, Maiduguri.
"We don't know who was behind the bomb or the extent of damage the explosion has caused," the commissioner said.
The blast came as another stuck the police headquarters in the capital Abuja, killing a policeman.
That attack was blamed on radical Islamists in the Boko Haram group that is active in northern Nigeria.
Boko Haram has been blamed for several bombing in the north, targeting police stations and churches. It has also been accused of shooting dozens of people including policemen, community and religious leaders.
Also known as the Nigerian Taliban, Boko Haram has pushed for the creation of an Islamic state. It launched an uprising in 2009 which was put down by a brutal military assault that left hundreds dead.
At least 14 people, including a church pastor, were killed and 17 others seriously injured in attacks in Maiduguri early this month.
Bomb scare in north Nigeria, no casualties: police
(AP) – 15-06-2011
KANO, Nigeria (AP) — Police say a special squad has detonated a bomb near a compound housing local oil workers in Nigeria's restive north.
Kaduna State police spokesman Aminu Lawal said the squad secured the area and safely detonated the bomb Wednesday in the north-central city of Kaduna.
Witness Ishaya Haruna says a watchman guarding the staff quarters of Nigeria's state-run oil company spotted the bomb just before dawn. Haruna says people avoided the area until the bomb was detonated at about 8 a.m.
Police on Tuesday safely detonated another bomb found nearby.
On Monday, a Kaduna court accused a well-known Islamic scholar of conspiring to commit an act of terrorism after a foiled April bomb attack in a Kaduna suburb. Sheikh Muhammad Awwal Albani pleaded not guilty.
http://www.google.com/hostednews/ap/article/ALeqM5jv6VOPhRvgyqrNfPjdwlEKINhObg?docId=75383ece6d434048860f7621f7cebff3
18 killed in recent Nigerian attacks
2011-06-02 12:57
Abuja - A series of blasts in Nigeria at the weekend following the swearing in of President Goodluck Jonathan killed 18 people and hospitalised another 31, state-run relief agency NEMA said on Thursday.
"As the National Emergency Management Agency provides relief materials ... it has confirmed that a total of 18 people died and 31 victims [were] hospitalised over the bomb blasts that occurred on inauguration day," NEMA said in a statement.
It said the blasts occurred on Sunday in some parts of the country, especially in a crowded military barrack in northern city of Bauchi and Zuba at the outskirt of Abuja, the nation's capital.
The weekend blasts struck in several cities, mainly in the north, which was hit by post-poll riots in April that killed more than 800 people.
Two explosions were in the northern city of Zaria, the hometown of Vice President Namadi Sambo.
The deadliest attack was in Bauchi, where three near simultaneous bomb blasts went off at a beer garden inside a military barracks on Sunday night. Officials had previously said 13 people were killed in Bauchi.
http://www.news24.com/Africa/News/18-killed-in-recent-Nigerian-attacks-20110602
Nigeria Islamists claim deadly bombs
2011-06-01 22:19
Gombe - A man who identified himself as the deputy spokesperson of a radical Muslim sect says they are responsible for blasts in two northern Nigerian cities and one city near the capital that left at least 17 dead.
The BBC's Hausa service said on Tuesday that Abu Zaid told them by telephone that the group was also responsible for the killing on Monday of the brother of the Shehu of Borno, the second-highest Muslim leader in Nigeria.
The Associated Press could not immediately verify these claims.
Multiple blasts hit beer gardens in Bauchi, Zuba and Zaria hours after Nigeria inaugurated its president Sunday.
Boko Haram, whose name means "Western education is sacrilege" in the local Hausa language, has targeted police and clerics in a string of killings over the last year.
http://www.news24.com/Africa/News/Nigeria-Islamists-claim-deadly-bombs-20110601
Bombs kill 10 at Nigerian barracks
2011-05-30 07:46
Abuja - Bomb blasts at a beer garden and eatery at a Nigerian military barracks killed at least 10 people on Sunday hours after President Goodluck Jonathan was inaugurated, an emergency source said.
Three bomb blasts hit a "mammy market" - commonly found at Nigerian military barracks and open to civilians - in the northern city of Bauchi, located in one of the states hard hit by post-poll riots last month.The attacks at the market were caused by "locally made devices", Bauchi state police commissioner Abdulkadir Indabawa said.
Authorities gave varying death tolls as is often the case in Nigeria, with officials frequently seeking to downplay the number of victims.
An emergency source who declined to be named said at least 10 people were killed, calling the incident "devastating", while Indabawa said four were dead and some 20 people wounded.
There was no indication of who was behind the blasts."There were lots of people since it's a Sunday evening," Indabawa said. "People were relaxing, eating and drinking.
The market is inside the barracks."The barracks commander told reporters that the three bombs went off at "exactly 20:00 when people were relaxing." He said two people were killed and seven wounded.
Deadly post-poll riots
"All victims were civilians," said Brigadier General Agbo Robinson. Civilians are allowed into such markets at military barracks.
Bauchi is located several hundred kilometres away from the capital Abuja, where Jonathan was sworn in.In a separate incident in Zuba on the outskirts of Abuja, an explosion hit a beer parlour, causing minor injuries, according to a spokesperson for the National Emergency Management Agency (NEMA).
"NEMA officials report that there was no serious casualty at the beer parlour where it occurred as the three victims took themselves to hospital," said Yushau Shuaib.
Jonathan was sworn in on Sunday following an election seen as the fairest in nearly two decades in Africa's most populous nation, pledging in his inaugural address to transform a divided country hit by deadly post-poll riots.
He took the oath amid extremely tight security, with some 10 000 security personnel deployed, mobile phone services cut and helicopters flying overhead.
The 53-year-old southern Christian comfortably beat his main opponent, ex-military ruler Muhammadu Buhari from the mainly Muslim north, in the April 16 vote, but three days of rioting followed which killed more than 800 people.
The rioting and massacres spread across the north, with victims hacked, burned or shot to death.
Mobs torched churches and mosques, beat people after pulling them from cars and attacked shops.
Some two dozen African heads of state attended the inauguration at Abuja's Eagle Square.
Twin car bombs occurred near the same venue during October's independence day celebrations, killing at least 12 people.
Major flaws
"Together we'll unite our nation and improve the living standard of all our peoples, whether in the north or in the south, in the east or in the west," Jonathan said in his inaugural address.
"We will not allow anyone to exploit differences in creed or tongue, and set us one against another," he added later, drawing applause from the crowd of several thousand.
Jonathan also spoke of improving Nigeria's woeful electricity supply and unleashing the economic potential of the continent's largest oil producer, but suspicion remains in the north, poorer and less educated than the south.
Many from the region accuse Jonathan's ruling Peoples Democratic Party of vote rigging and reject observers' reports calling the election a step forward for Nigeria despite major flaws still to be addressed.
Jonathan also pledged in his address that he would make a priority of bringing peace to the troubled oil-producing Niger Delta, his home region.
The Niger Delta has seen relative peace after years of unrest thanks to a 2009 amnesty deal, but questions have been raised over how long it can last.
A deadly conflict between Christian and Muslim ethnic groups in the country's middle belt region also continues to simmer, while an Islamist sect has been blamed for dozens of killings in the northeast.
http://www.news24.com/Africa/News/Bombs-kill-10-at-Nigerian-barracks-20110530
Nigeria: Bomb Blasts Rock Bauchi
30 May 2011
No fewer than 12 people were killed and over 25 injured in 3 bomb explosions at the Shadawaka Army barracks in Bauchi, yesterday.
The blasts rocked the 23 Artillery Brigade headquarters at about 8.25 p.m yesterday.
The commissioner of Police, Muhammed Indabawa confirmed the casualties.
Major Etete , the Public Relations Officer of the Brigade,also confirmed the explosions.
However, another report says the blasts killed 4persons with 20 injured.
http://allafrica.com/stories/201105301921.html
16 June 2011
Two people were reported killed in the suspected bomb blasts that rocked the headquarters of the Nigeria Police Force in Abuja Thursday.
Confirming the incident to reporters in Abuja Thursday , police spokesman, Olusola Amore, said the explosions which rocked the car park of the force happened at about 11 am.
He said the incident affected over 73 vehicles that were burnt beyond recognition while two lives including the suspected bomber and a civil defence staff were lost to the explosion.
Amore said members of the Boko Haram , the islamic fundamentalist group were being suspected as the brains behind the explosions.
He added that "before now the religious sect had threatened to descend on the police and which is what they have done with the bomb blasts".
While emphasising that the police will get to the root of the matter, the police spokesman said the authorities were on top of the matter.
http://allafrica.com/stories/201106160907.html
Nigerian police headquarters bombed
2011-06-16 14:16
Abuja - A powerful bomb blast struck Nigerian police headquarters in the capital Abuja on Thursday, the police and emergency services said, but the number of casualties was not immediately clear.
"The police force headquarters has been bombed, everywhere is bombed," deputy national police spokesperson Yemi Ajayi told AFP.
http://www.news24.com/Africa/News/Nigerian-police-headquarters-bombed-20110616
3 children dead in Nigeria bomb blast
2011-06-16 19:24
Kano - A bomb exploded near a church in northern Nigeria Thursday and killed three children, police said, with Islamic militants blamed for a rash of attacks in the area.
"A bomb went off in a house adjoining Eyn church in the town of Damboa, killing three children playing nearby," Borno state police commissioner Mohammed Jinjiri Abubabakar told AFP.
Damboa is about 80km south of the Borno state capital, Maiduguri.
"We don't know who was behind the bomb or the extent of damage the explosion has caused," the commissioner said.
The blast came as another stuck the police headquarters in the capital Abuja, killing a policeman.
That attack was blamed on radical Islamists in the Boko Haram group that is active in northern Nigeria.
Boko Haram has been blamed for several bombing in the north, targeting police stations and churches. It has also been accused of shooting dozens of people including policemen, community and religious leaders.
Also known as the Nigerian Taliban, Boko Haram has pushed for the creation of an Islamic state. It launched an uprising in 2009 which was put down by a brutal military assault that left hundreds dead.
At least 14 people, including a church pastor, were killed and 17 others seriously injured in attacks in Maiduguri early this month.
Bomb scare in north Nigeria, no casualties: police
(AP) – 15-06-2011
KANO, Nigeria (AP) — Police say a special squad has detonated a bomb near a compound housing local oil workers in Nigeria's restive north.
Kaduna State police spokesman Aminu Lawal said the squad secured the area and safely detonated the bomb Wednesday in the north-central city of Kaduna.
Witness Ishaya Haruna says a watchman guarding the staff quarters of Nigeria's state-run oil company spotted the bomb just before dawn. Haruna says people avoided the area until the bomb was detonated at about 8 a.m.
Police on Tuesday safely detonated another bomb found nearby.
On Monday, a Kaduna court accused a well-known Islamic scholar of conspiring to commit an act of terrorism after a foiled April bomb attack in a Kaduna suburb. Sheikh Muhammad Awwal Albani pleaded not guilty.
http://www.google.com/hostednews/ap/article/ALeqM5jv6VOPhRvgyqrNfPjdwlEKINhObg?docId=75383ece6d434048860f7621f7cebff3
18 killed in recent Nigerian attacks
2011-06-02 12:57
Abuja - A series of blasts in Nigeria at the weekend following the swearing in of President Goodluck Jonathan killed 18 people and hospitalised another 31, state-run relief agency NEMA said on Thursday.
"As the National Emergency Management Agency provides relief materials ... it has confirmed that a total of 18 people died and 31 victims [were] hospitalised over the bomb blasts that occurred on inauguration day," NEMA said in a statement.
It said the blasts occurred on Sunday in some parts of the country, especially in a crowded military barrack in northern city of Bauchi and Zuba at the outskirt of Abuja, the nation's capital.
The weekend blasts struck in several cities, mainly in the north, which was hit by post-poll riots in April that killed more than 800 people.
Two explosions were in the northern city of Zaria, the hometown of Vice President Namadi Sambo.
The deadliest attack was in Bauchi, where three near simultaneous bomb blasts went off at a beer garden inside a military barracks on Sunday night. Officials had previously said 13 people were killed in Bauchi.
http://www.news24.com/Africa/News/18-killed-in-recent-Nigerian-attacks-20110602
Nigeria Islamists claim deadly bombs
2011-06-01 22:19
Gombe - A man who identified himself as the deputy spokesperson of a radical Muslim sect says they are responsible for blasts in two northern Nigerian cities and one city near the capital that left at least 17 dead.
The BBC's Hausa service said on Tuesday that Abu Zaid told them by telephone that the group was also responsible for the killing on Monday of the brother of the Shehu of Borno, the second-highest Muslim leader in Nigeria.
The Associated Press could not immediately verify these claims.
Multiple blasts hit beer gardens in Bauchi, Zuba and Zaria hours after Nigeria inaugurated its president Sunday.
Boko Haram, whose name means "Western education is sacrilege" in the local Hausa language, has targeted police and clerics in a string of killings over the last year.
http://www.news24.com/Africa/News/Nigeria-Islamists-claim-deadly-bombs-20110601
Bombs kill 10 at Nigerian barracks
2011-05-30 07:46
Abuja - Bomb blasts at a beer garden and eatery at a Nigerian military barracks killed at least 10 people on Sunday hours after President Goodluck Jonathan was inaugurated, an emergency source said.
Three bomb blasts hit a "mammy market" - commonly found at Nigerian military barracks and open to civilians - in the northern city of Bauchi, located in one of the states hard hit by post-poll riots last month.The attacks at the market were caused by "locally made devices", Bauchi state police commissioner Abdulkadir Indabawa said.
Authorities gave varying death tolls as is often the case in Nigeria, with officials frequently seeking to downplay the number of victims.
An emergency source who declined to be named said at least 10 people were killed, calling the incident "devastating", while Indabawa said four were dead and some 20 people wounded.
There was no indication of who was behind the blasts."There were lots of people since it's a Sunday evening," Indabawa said. "People were relaxing, eating and drinking.
The market is inside the barracks."The barracks commander told reporters that the three bombs went off at "exactly 20:00 when people were relaxing." He said two people were killed and seven wounded.
Deadly post-poll riots
"All victims were civilians," said Brigadier General Agbo Robinson. Civilians are allowed into such markets at military barracks.
Bauchi is located several hundred kilometres away from the capital Abuja, where Jonathan was sworn in.In a separate incident in Zuba on the outskirts of Abuja, an explosion hit a beer parlour, causing minor injuries, according to a spokesperson for the National Emergency Management Agency (NEMA).
"NEMA officials report that there was no serious casualty at the beer parlour where it occurred as the three victims took themselves to hospital," said Yushau Shuaib.
Jonathan was sworn in on Sunday following an election seen as the fairest in nearly two decades in Africa's most populous nation, pledging in his inaugural address to transform a divided country hit by deadly post-poll riots.
He took the oath amid extremely tight security, with some 10 000 security personnel deployed, mobile phone services cut and helicopters flying overhead.
The 53-year-old southern Christian comfortably beat his main opponent, ex-military ruler Muhammadu Buhari from the mainly Muslim north, in the April 16 vote, but three days of rioting followed which killed more than 800 people.
The rioting and massacres spread across the north, with victims hacked, burned or shot to death.
Mobs torched churches and mosques, beat people after pulling them from cars and attacked shops.
Some two dozen African heads of state attended the inauguration at Abuja's Eagle Square.
Twin car bombs occurred near the same venue during October's independence day celebrations, killing at least 12 people.
Major flaws
"Together we'll unite our nation and improve the living standard of all our peoples, whether in the north or in the south, in the east or in the west," Jonathan said in his inaugural address.
"We will not allow anyone to exploit differences in creed or tongue, and set us one against another," he added later, drawing applause from the crowd of several thousand.
Jonathan also spoke of improving Nigeria's woeful electricity supply and unleashing the economic potential of the continent's largest oil producer, but suspicion remains in the north, poorer and less educated than the south.
Many from the region accuse Jonathan's ruling Peoples Democratic Party of vote rigging and reject observers' reports calling the election a step forward for Nigeria despite major flaws still to be addressed.
Jonathan also pledged in his address that he would make a priority of bringing peace to the troubled oil-producing Niger Delta, his home region.
The Niger Delta has seen relative peace after years of unrest thanks to a 2009 amnesty deal, but questions have been raised over how long it can last.
A deadly conflict between Christian and Muslim ethnic groups in the country's middle belt region also continues to simmer, while an Islamist sect has been blamed for dozens of killings in the northeast.
http://www.news24.com/Africa/News/Bombs-kill-10-at-Nigerian-barracks-20110530
Nigeria: Bomb Blasts Rock Bauchi
30 May 2011
No fewer than 12 people were killed and over 25 injured in 3 bomb explosions at the Shadawaka Army barracks in Bauchi, yesterday.
The blasts rocked the 23 Artillery Brigade headquarters at about 8.25 p.m yesterday.
The commissioner of Police, Muhammed Indabawa confirmed the casualties.
Major Etete , the Public Relations Officer of the Brigade,also confirmed the explosions.
However, another report says the blasts killed 4persons with 20 injured.
http://allafrica.com/stories/201105301921.html
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